L’univers horrifique de James Wan n’a pas dit son dernier mot. Sorti il y a seulement quelques semaines, The Conjuring: Last Rites s’impose déjà comme le film d’horreur le plus rentable de 2025. Une performance qui confirme une chose : malgré plus d’une décennie d’existence, la saga Conjuring attire toujours autant de spectateurs avides de frissons.

Une saga qui refuse de mourir

Avec ce nouvel opus, la franchise dépasse ses propres records et écrase la concurrence, laissant derrière elle les sorties de l’année comme Final Destination: Bloodlines et Sinners. Là où beaucoup de sagas d’horreur s’essoufflent, The Conjuring réussit encore à séduire grâce à son mélange de possession démoniaque, d’histoires inspirées de faits prétendument réels, et d’une ambiance gothique bien maîtrisée.

Pourquoi un tel succès ?

Plusieurs facteurs semblent jouer en sa faveur : La fidélité du public : les fans suivent la famille Warren depuis 2013 et attendent chaque nouveau chapitre. Un marketing efficace : teasers, campagnes virales et bande-annonce glaçante ont fait monter la hype. Un retour aux sources : selon de nombreux spectateurs, Last Rites retrouve la tension et le sérieux du premier film, loin des spin-offs inégaux comme La Nonne.

Et maintenant ?

Le succès colossal de Last Rites relance les discussions autour d’un possible préquel de la saga. James Wan, producteur historique, pourrait en revanche ne pas être de la partie, ce qui laisse planer un doute sur l’avenir créatif de l’univers. Une chose est sûre : The Conjuring continue de hanter le box-office et ne compte pas se faire exorciser de sitôt.

Mon avis après la séance

Malgré un engouement évident au box-office, mon attente personnelle n’était pas très élevée au vu des dernières sorties du Conjuring-verse. Et finalement, une assez grosse déception pour ce Last Rites. Durant une bonne partie du film, l’introduction de plusieurs entités – certes brouillonne, mais efficace pour faire monter la pression – laissait espérer un vrai crescendo. Plusieurs arcs narratifs s’ouvraient, comme celui autour du père, sans qu’ils n’aboutissent réellement. Et au final, tous ces éléments semblent tout simplement abandonnés. Globalement, on se retrouve avec un film qui promet beaucoup, qui lance de nombreuses pistes, mais qui les oublie aussitôt. Une sensation de vide qui pèse lourd une fois le générique lancé.