Le mythique Xénomorphe quitte le grand écran pour atterrir à la télévision : FX dévoilera le 12 août sa série très attendue, Alien : Earth, pilotée par le showrunner Noah Hawley (Fargo, Legion). Pour la première fois, la créature imaginée par Ridley Scott sera au cœur d’un récit se déroulant en partie sur notre planète.

2120 : une Terre dominée par les méga-corporations

L’action se situe 70 ans dans le futur – soit deux ans avant les événements du film Alien (2122). Cinq conglomérats se partagent le monde : Prodigy, Weyland-Yutani, Lynch, Dynamic et Threshold. Leurs avancées technologiques laissent miroiter un avenir radieux… à un prix que l’humanité risque de payer très cher.

La vision de Noah Hawley : plus qu’une simple histoire de survie

Plutôt que d’enchaîner les scènes d’horreur, Hawley veut bâtir un drame humain porté par des personnages complexes, où la présence des monstres agit comme un “bonus” qui décuple la tension. Son modèle ? Game of Thrones, dont les Marcheurs Blancs planent dans l’ombre sans occuper chaque scène. Même approche pour Alien : Earth : d’abord l’humain, ensuite la créature.

Un nouvel échiquier de personnages

L’équipage de l’USCSS Maginot Des ouvriers de l’espace rappelant ceux du Nostromo… mais confrontés à d’autres formes de vie extraterrestres carnivores, à peine moins inquiétantes que le Xénomorphe. Wendy (Sydney Chandler) À l’âge où d’autres jouent encore, cette fillette condamnée transfère sa conscience dans un corps synthétique adulte. Wendy deviendra l’héroïne centrale, symbole d’une nouvelle race : l’hybride humain-IA. Kirsh (Timothy Olyphant) Synthetic charismatique, mentor de Wendy, dont les intentions restent floues. La série interroge ainsi la place des intelligences artificielles : naît-on humain ou le devient-on ? Une question aussi terrifiante, selon Hawley, que la vue d’un face-hugger.

De nouveaux monstres… et un Xénomorphe repensé

Pour retrouver le frisson de 1979, Hawley introduit plusieurs espèces inédites collectées par le Maginot, sans jamais expliquer d’emblée leur cycle de vie. Résultat : le spectateur éprouve la même angoisse que Ripley face à l’inconnu. Quant au Xénomorphe, il bénéficie d’ajustements subtils, conçus avec Wētā, et filmés en priorité en animatronics et costumes pratiques avant le recours au numérique. Objectif : préserver la texture organique qui a fait la légende de la créature.

Une ampleur digne du cinéma

Hawley s’est entretenu avec Denis Villeneuve ( Dune, Arrival) pour capturer à la télévision cette sensation d’échelle monumentale mêlée d’intimité. De la moiteur des couloirs industriels aux panoramas désertiques, Alien : Earth promet de ne plus laisser la petite lucarne si petite que ça.

Pourquoi faut-il surveiller Alien : Earth ?

Alien : Earth s’annonce comme : Une expansion ambitieuse de la mythologie : nouvel âge industriel, luttes de pouvoir et IA hybrides. Un retour aux sources émotionnelles de la saga : claustrophobie, corps malmenés et dilemmes moraux. Une série pensée pour durer : Hawley vise plusieurs saisons, chaque année approfondissant personnages et univers.